
Parlons Literie : un « nouvel encadrement des regles et missions» pour conforter l’avenir du collectif
Les dernières semaines avaient été quelque peu tourmentées pour Parlons Literie, dont certains adhérents industriels avaient exprimé leur volonté, fin 2024, de se mettre en retrait du collectif… Ces derniers se sont réunis, avec le conseil d’administration, le 6 février : un échange qui, selon François Duparc, a trouvé « une issue favorable pour l’avenir de Parlons Literie ».
Dans une note d’information publiée le 20 février, en effet, le président fait le point sur les grandes lignes (re)définies lors de cette réunion, laquelle ayant permis, avant tout, de « mieux encadrer les règles et les missions » de l'association.
Concernant les objectifs, tout d’abord, il est rappelé que le collectif a été créé pour « informer, inciter et valoriser le consommateur ». Ceci posé, de nouvelles précisions sont apportées : « La valorisation de l’industrie française, et la sensibilisation du consommateur à des pratiques douteuses ou mensongères, seront dorénavant au cœur de la communication de Parlons Literie ».
En deuxième lieu, les règles d’adhésion ont été revues. Le communiqué avance que, pour évoquer d’abord les industriels, sont uniquement acceptés comme membres « les [acteurs] français producteurs de literie, de linge de lit ou d’articles accessoires de literie ». Les fabricants étrangers peuvent toutefois soumettre leur adhésion, mais en remplissant plusieurs conditions : ils doivent bénéficier d’ « une présence sur le marché français active en matière de création de valeur depuis au moins dix ans », et disposer d’une filiale implantée dans notre pays « avec des comptes auditables ». Une nuance est apportée, toujours concernant les étrangers, pour les industriels fournisseurs : eux peuvent soumettre leur candidature « sans restriction d’origine ».
Du côté des distributeurs aspirant à intégrer le collectif, il leur faut justifier d’une part d’ « au moins 10 % » de leur chiffre d’affaires réalisée en literie, en plus d’avoir un CA « réalisé majoritairement en distribution physique versus celui réalisé en ligne ». Parlons Literie précise, en outre, que le CA de ces candidats distributeurs doit également « être majoritairement réalisé avec des industriels français ».
Ces conditions énumérées, il est confirmé que, dans tous les cas, toute candidature passera par l’approbation du conseil d’administration du collectif… sachant que, si l’une ne répondait pas strictement aux critères précédemment définis mais était jugée « stratégique », ledit conseil se réserve le droit de statuer et d’accepter l’adhésion par vote de ses membres.
Ces nouvelles règles établies pour intégrer Parlons Literie ont été motivées « par la volonté du collectif de mettre en valeur la fabrication française, la création de valeur », mais aussi « pour éviter toute candidature opportuniste et ne relevant pas d’une présence établie sur le marché français ».
Les récentes turbulences n’ayant pas permis l’organisation de la journée – les fameuses « Rencontres » - initialement planifiée au début de ce mois de février 2025, il est enfin précisé qu’un événement sera fixé en juin prochain (date précise à déterminer), avec toujours la volonté de rester sur un rythme biannuel. Ces prochaines Rencontres calées juste avant l’été seront ainsi l’occasion de découvrir le plan d’action issu des nouvelles orientations.