[Resultats FY25] Malgre un CA en baisse, Ikea France se dit « confiant »… et innove

A l’échelle monde, le groupe Ikea a pu ralentir la baisse de son chiffre d’affaires sur son exercice 2025 (clos au 31 août dernier), affichant « seulement » - 1 %, contre – 5,2 % en 2024. Concernant la filiale française de l’acteur suédois – notre pays représente son troisième marché - les résultats, livrés le 4 novembre dernier, ne s’inscrivent pas tout-à-fait dans la même tendance : alors que FY24 avait témoigné d’une baisse des ventes de – 3,6 %, l’exercice bouclé à la fin de cet été a creusé le repli, désormais porté à – 4,4 %, pour un CA global de 3,5 Mds€ (contre 3,7 Mds€ en 2024). Ceci dit, bon nombre d’indicateurs, eux, sont au vert : sur cette période 1er septembre 2024 > 31 août 2025, Ikea France met en avant, en effet, l’augmentation du nombre de ses clients (+ 1,5 % vs FY24, tous canaux confondus), mais aussi des volumes vendus (+ 1,3 %) et de la part des ventes réalisées en ligne (qui atteignent maintenant 28,9 % du CA global, contre 27 % sur la période 2024, où cette part avait déjà augmenté de 10 %). Autant de résultats qui, selon l’enseigne, confirment l’attractivité de son modèle, en étant essentiellement dus a sa stratégie de prioriser les prix bas… Laquelle stratégie pouvant aussi logiquement expliquer en partie, par ailleurs, cette nouvelle baisse d’activité en valeur : un argumentaire qui avait été avancé pour interpréter les variations observées à l’échelle du groupe Inter Ikea diffusées, donc, quelques jours auparavant.  

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Un format moyen inedit, des points relais…

Pour l’année fiscale 2026, entamée, donc, depuis le 1er septembre dernier, Ikea France se dit « plus confiant que jamais » dans son potentiel de croissance sur notre territoire. Celui-ci doit passer, en premier lieu, par le travail, toujours soutenu, de son accessibilité, et pas seulement en termes de prix : « proximité, rapidité et efficacité » sont, en effet, trois mots-clés chers à l’enseigne, qui accélère son plan d’expansion et veut saisir de nouvelles opportunités pour « se rapprocher encore plus de ses clients ».

Ainsi, sur cet exercice fiscal 2026, Ikea France va ajouter, à son portefeuille de magasins déjà étoffé (elle se déploie actuellement à travers 36 unités classiques, ainsi que 8 ateliers de conception et commandes), un format supplémentaire. Conçu pour être « rapidement implanté et opérationnel », ce dernier « concentrera toute l’expérience Ikea sous un même toit » ; il s’agira, plus précisément, d’exploiter des surfaces « moyennes », qui se déploieront dans des bâtiments existants, dans des villes elles-mêmes moyennes ou l’enseigne n’est donc pas encore présente… L’accessibilité doit également être renforcée par le développement du réseau de points relais, l’enseigne nourrissant toujours l’objectif d’être « à quinze minutes de chaque Français » : l’augmentation du nombre de produits éligibles et la baisse du prix des livraisons – Ikea France annonce, notamment, un tarif passant de 39 euros à… 2 euros pour un matelas - complètent cet élargissement du réseau de points relais.

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Une autre conquete engagee : celle des professionnels

C’est un autre « moteur de croissance » identifié par Ikea France : la clientèle des professionnels représente désormais (sur l’exercice 2025) 11,4 % du CA total - soit des ventes de 400 M€ - et, plus généralement, une belle hausse de + 25 % générée en trois ans. Aussi, l’enseigne choisit d’en faire une priorité, en misant sur des équipes dédiées, une offre sur-mesure et des capacités logistiques adaptées aux besoins de ces clients spécifiques que sont les professionnels.

Enfin, l’ensemble de ces actions stratégiques définies pour l’exercice en cours doivent être soutenues par l’optimisation de la chaîne logistique, qui tendra vers « plus d’excellence opérationnelle et d’efficacité », en s’appuyant notamment sur l’IA. De quoi « préparer l’avenir dès aujourd’hui », pour « construire un Ikea plus agile, efficace et durable ».

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[Zoom]

L’univers du sommeil, cette « priorite commerciale » qui a porte ses fruits…

Sur ce dernier exercice, Ikea France annonce, en outre, que « la priorité commerciale FY25 consacrée à l’univers du sommeil a porté ses résultats » : l’univers du rangement de la chambre, en effet, voit son CA croître de + 4 % (l’enseigne insiste notamment sur « l’iconique dressing Pax, qui enregistre + 5 % de quantités supplémentaires ») tandis que le segment literie affiche, pour sa part, + 4 %, avec près d’un million de matelas vendus au cours de ces douze mois.

… et qui va laisser place, en 2026, a l’offre cuisine et accessoires

Pour la période en cours FY26, Ikea fait le choix de valoriser, cette fois, son offre cuisine et accessoires, avec une ambition marquée : renforcer sa position de « destination numéro un des Français » sur ce secteur, sachant qu’actuellement, « plus d’une cuisine sur quatre » vendue dans l’Hexagone proviendrait de l’enseigne suédoise. Pour donner de la matière à cette nouvelle priorité, Ikea mise sur la compétitivité de son offre cuisine : lancement de nouveautés, baisse de prix, services sur-mesure, offres de financement « uniques » (jusqu’à 20 fois sans frais), garantie de 25 ans… Aucun élément ne sera laissé au hasard pour l’acteur de grande distribution, qui compte bien, également, « remettre les Français à table » en travaillant aussi son offre « food » (qui, elle, a enregistré + 5 %, en valeur, sur FY25) avec, notamment, deux nouvelles recettes de ses célèbres boulettes.

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