[5emes Rencontres] Parlons Literie : livrer toujours plus de cles de lecture au marche

Outre ces très précieux moments d’échanges qu’elles offrent 2 fois l’an, en réunissant les adhérents (industriels, distributeurs, fournisseurs) le temps d’une journée à Paris, les « Rencontres » du collectif Parlons Literie sont véritablement riches de présentations et d’enseignements, permettant à chacun de repartir, au terme de ces quelques heures passées ensemble, avec des pistes de réflexion, des axes de travail à étudier, peut-être même la perspective d’une remise en cause… Dans tous les cas, ce rendez-vous biannuel, par la démarche prospective qu’il propose systématiquement, contribue sans doute à renforcer l’optimisme des membres, qui ont ainsi accès à des clés de lecture essentielles afin de pouvoir ajuster leurs stratégies. Calées juste au sortir des congés d’été, les Rencontres de ce mois de septembre – les cinquièmes depuis la création du collectif, en 2022 – ont rassemblé une grande majorité de membres à Paris, d’autant que leur nombre ne cesse de croître : Parlons Literie comptait très exactement 69 entreprises adhérentes à date du 12 septembre, les dernières en date à avoir rejoint le collectif (depuis les Rencontres d’hiver, en février dernier) étant Abadie, Beha Plastic, la Manufacture Castex, Gomarco et Revor. Ainsi, alors qu’en septembre 2023, la péniche Gustave, installée au pied de la Tour Eiffel, avait accueilli 90 personnes pour ces Rencontres, ce sont près de 120 qui, cette année, étaient présentes ! « Voilà qui est le symbole d’un dynamisme favorable, et cela est tant mieux pour notre secteur » a introduit le président François Duparc. Un président qui, pour l’occasion, avait pris l’initiative – avec le concours de Wolf Stolpner – d’inviter son prédécesseur Gérard Delautre à assister à ces Rencontres, ayant tenu d’une main de maître celle que l’on appelait auparavant « l’APL » durant de nombreuses années : « Cet événement me permet de retrouver, sur une journée, la literie, un secteur dans lequel j’ai passé 54 ans, a raconté Gérard Delautre, Comme chacun sait, j’ai clôturé cette carrière en étant président de l’APL… ce qui m’a permis de rencontrer des gens très professionnels et très sympathiques ». Cette introduction a enfin laissé la parole à Geert Geerkens, présent en qualité de président de l’EBIA, puisque l’association des industriels européens de la literie est également un nouveau partenaire de Parlons Literie - au même titre que l’Ameublement français, Ecomaison, le salon EspritMeuble, la FNAEM et l’IPEA – et même son premier partenaire européen.

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La montee en puissance continue… et la communication se renforce

En étoffant régulièrement le rang de ses membres, le collectif prend ainsi de plus-en-plus d’ampleur, affichant aujourd’hui un budget de 386 K€ (dont 347 K€ de cotisations), en augmentation de plus de 30 % par rapport à l’année dernière. De quoi intensifier et affiner la communication BtoC et l’animation BtoB qui constituent, rappelons-le, les 2 plans d’actions de Parlons Literie, à hauteur respectivement de 73 % et 27 % du budget.

À ce propos, il est revenu à Franck Pelagatti et Jean-Bernard Vole, respectivement directeur marketing / digital et directeur de la communication, de dresser le bilan et les perspectives du collectif pour les prochains mois. Pivot de l’action de Parlons Literie, le site éponyme ne cesse de gagner de l’audience, ayant recensé 170 000 visites entre janvier et août 2024… soit + 42 % par rapport à la même période l’année dernière ! Le trafic naturel, en particulier, a quadruplé, le temps passé sur le site a été multiplié par 2, tandis que le taux de rebond baisse significativement. Un dynamisme à conserver absolument – et à renforcer – et cela est la raison pour laquelle, 2 ans après son lancement, parlonsliterie.com – s’adressant avant tout au grand public - a fait l’objet d’ajustements majeurs, tels que l’ajout d’une section pro, d’articles « Conseils d’Expert », ou encore d’un « Grand Guide » pour choisir sa literie ; en outre, l’ensemble des familles de produits tournant autour de la literie (y compris couettes, oreillers, linge et autres accessoires) sont désormais représentées. Objectifs de ces optimisations, auxquelles s’ajoute, par ailleurs, un design plus intuitif et plus fluide ? Accroître encore la visibilité sur Google, retenir le visiteur, valoriser la filière entière… « En somme, mettre en avant un site auquel tous les acteurs de la filière auront envie de contribuer » ont résumé Franck Pelagatti et Jean-Bernard Vole.

Tels des « satellites » gravitant autour de ce site, les autres dispositifs de communication – campagne Google Ads, relations auprès des titres de presse grand public, travail des réseaux sociaux, actions BtoB menées via newsletter et LinkedIn… - continuent également d’enregistrer des résultats particulièrement encourageants. Nouveauté, en cette rentrée 2024 : l’amorce d’un plan construit avec les titres de presse professionnelle partenaires du collectif – dont Le Courrier fait partie – afin de travailler la notoriété de Parlons Literie auprès des professionnels, en particulier ceux des réseaux de vente, notamment en augmentant le nombre d’abonnés à la newsletter.

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La Gen-Z se reapproprie la chambre a coucher

Point d’orgue de cette journée, la restitution de l’étude menée par l’agence NellyRodi, présentée par le directeur de création Vincent Grégoire, a livré de précieuses données sur le rapport qu’entretiennent les 14-27 ans avec « l’intérieur et le lit » : en étant fortement influencée par le digital, cette tranche d’âge se réapproprie l’univers de la chambre à coucher de manière originale ce qui, sans nul doute, doit inciter industriels et distributeurs à affiner leurs stratégies… Cette présentation, complétée d’une enquête quantitative réalisée par l’IPEA (portant sur les habitudes de sommeil et les attentes en matière de consommation de la Gen-Z, exprimées, notamment, à travers des micro-trottoirs qui ont été rediffusés à l’assemblée lors de ces Rencontres) fera l’objet d’une table ronde organisée sur EspritMeuble, en novembre. Le président du salon, Gaëtan Ménard, a d’ailleurs eu l’occasion de venir évoquer les (grandes !) promesses de cette édition 2024.

Enfin, la parole a été laissée à un autre partenaire du collectif, à savoir Ecomaison ; sa représentante Clémentine Janton, responsable Marketing des Services, a pu dévoiler – aidée en cela par Christophe Gazel - les grandes tendances de l’utilisation et des mises au rebut du mobilier, identifiées dans le cadre du Baromètre mis au point par l’éco-organisme là encore avec le concours de l’IPEA. L’enquête, menée auprès de 10 000 ménages français en décembre dernier, a notamment fait ressortir le fait que 30 % des matelas actuellement en usage avaient connu au moins 2 vies ! « Le réemploi de ce type de produit n’est donc pas une chimère, mais bien une réalité que vous pouvez accompagner auprès de vos clients » ont martelé, à l’attention de l’assemblée, les intervenants. Ainsi, pour les fabricants, il s’agit de mettre au point des conceptions évolutives et durables, tandis que les distributeurs auraient tout à gagner en organisant des collectes « préservantes » : en ce sens, Ecomaison, dans l’objectif de renforcer son soutien à la reprise de ses adhérents, a lancé un nouveau dispositif, à savoir le déploiement de conteneurs réemploi installés directement sur les sites desdits distributeurs… Nul doute qu’un nouveau bilan de toutes ces actions stratégiques, menées par le collectif et ses partenaires, sera fait lors des prochaines Rencontres, qui auront lieu le jeudi 6 février 2025 à Paris.

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[Zoom]

Marche : des vents contraires ?

Au moment de ces Rencontres, alors que les chiffres d’août n’étaient pas encore connus, l’IPEA envisageait un cumul, sur les 8 premiers mois de l’année 2024, compris entre – 6,2 % et – 7 %, en valeur, pour le marché du meuble (à fin juillet, celui-ci affichait, selon les données arrêtées, - 6,1 %). La literie devrait afficher entre – 2 % et – 2,2 %. Le DG de l’Institut, Christophe Gazel, a salué « le rebond des prêts immobiliers » enregistré cet été, potentiellement vu comme un « appel d’air » pour le marché du meuble. A l’inverse, du côté des consommateurs, « les seniors semblent en mode « pause », tandis que les 20-39 ans, s’ils s’investissent davantage pour leur intérieur, n’ont évidemment pas le même budget ». Le spécialiste a également mis en exergue les nombreux mouvements constatés, en particulier, dans le paysage des points de vente… Autant d’éléments devant contribuer à dessiner, a priori, les prochains mois, sachant que l’IPEA reste sur ses prévisions initiales, avec un marché du meuble très certainement compris entre – 5 % et – 6 % pour l’ensemble de l’exercice 2024.

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